mercredi, août 23, 2006

Quand l’Art rejoint l’art de guérir !!!

Petit clin d’œil à phentermine et tramadol.

L’Art est bien plus qu’un anorexigène , il décuple l’appétit de connaissances. Qui a peint quoi, pourquoi, que se cache t’il derrière ? Beau jeu de cache – cache et de devinettes, d’interprétation si sublimement relatées par Daniel Arasse dans son essai « On n’y voit rien » et "Histoires de peintures "republiés en Folio essais
















Vélasquez Diego
Les Ménines -1656
Musée du Prado - Madrid- Espagne








L’Art n’est pas plus un anti douleur puissant . Pour certains , il serait plutôt une thérapie.
Mais tous les déprimés, les personnes démentes ou blessées ne font pas des artistes de valeur, question de nature peut être ? Et dans ce cas, il serait plutôt... paroxétine, fluoxétine …que tramadol & co.

Si l’anxiété mêlée au mystère, au vertige, à l’atmosphère marine vous tente ,belle expo
Spilliaert " Brise d'Ostende"à Ostende jusqu’au 19 septembre 2006 aux galeries vénitiennes.



Spilliaert Léon
La Nuit 1908
lavis d'encre de Chine et pastel















Evidemment, l'art de guérir est bien plus complexe que la prescription d'antidépresseur et plus encore d'anorexigènes aux effets plus que douteux et aux contre indications certaines .
Il s'agit dans un cas comme dans l'autre de grand Art , en finesse et subtilité , ce qui parfois nécessite une certaine puissance.
Pour les émotions, évidemment ,il n'y a pas photo. Que de frissons devant un superbe Van Dyck aux musées des Beaux Arts de Bruxelles, et devant Marat assassiné ... liste non exhaustive.